Je ne l’affirmerai pas mais je pense que ….quand un animal est malade: il perd ses poils ( mon chien ) et, quand il va mieux ses poils repoussent. Quand on se sent mieux « on reprend du poil de la bete «
L’expression « reprendre du poil de la bête » semble, à première vue, relativement simple quand à son origine tant l’image d’une personne retrouvant sa bonne santé et sa bonne mine peut facilement être comparée à une sorte de vitalité animale. Et pourtant, encore une fois, il faut raisonner beaucoup plus finement et, surtout, remonter très loin dans le temps, pour trouver la véritable explication de cette locution, très exactement à l’époque de la Rome antique !
Nombreux sont ceux d’entre vous qui ont dû au moins une fois dans leur vie connaître les lendemains de fêtes difficiles, lorsque l’abus d’alcool, après vous avoir fait perdre vos esprits pendant toute une soirée, vous rappelle douloureusement la présence d’un cerveau dans votre crâne au petit matin. Pour guérir cette « gueule de bois » (l’expression vient de la texture un peu pâteuse de la langue au réveil), un vieux principe, qui guide souvent le genre humain, consiste à nous conseiller la consommation (raisonnable) d’un alcool pour « guérir le mal par le mal ». Cette pratique nous viens en fait d’une croyance remontant donc au romain (qui a dit, « ils sont fous ces romains »?) selon laquelle, lorsque vous étiez mordu par un chien, le meilleur moyen de vous soigner, de cautériser la plaie et (peut être !) d’éviter l’infection, voire la gangrène, était tout simplement de placer sur la blessure des poils de la bête coupable de la morsure. L’histoire ne dit pas si cela était valable avec tous les animaux. En tout cas, si c’est réellement efficace, il est plus facile de comprendre pourquoi les morsures de serpent, animal à la toison si rare, sont si dangereuses !
Sur ce, je vais aller promener mon poisson rouge, il n’a pas de poil pour me soigner mais pas de dent non plus pour me mordre. A bientôt
Je te recopie un article du livre ci-dessous cité :
« Expression remarquable, qui de nos jours est comprise comme une marque de vitalité animales dans la santé reconquise, visible au lustre du poil et à la bonne mine du convalescent.
Ce n’est pas exactement son sens véritable. Cette façon de parler constitue l’héritage d’une ancienne croyance qui remonte aux Romains, selon laquelle il fallait poser sur la plaie un poil du chien qui vous avait mordu. Autrement dit, guérir le mal par le mal. On disait autrefois « aller au poil du chien » ou « retourner à la bête » : refaire ce qui nous a blessé ou provoqué le désagrément. Les Anglais, restés près de la tradition antique, disent « take a hair of the same dog that bit you » et l’appliquent volontiers au remède bien connu qui consiste à avaler un verre d’alcool le lendemain d’une cuite pour chasser la gueule de bois.
C’est dans ce sens que l’expression était également employeé chez nous, comme l’explique Furetière en bons termes : « On dit aussi à celui qui a mal à la tête le lendemain qu’il a fait la débauche, qu’il faut reprendre du poil de la bête, qu’il faut recommencer à boire ».
Voilà!
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Les questions des internautes sont extraites de Yahoo Question réponses.
anaisa
30 mai 2013 @ 14 h 16 min
Je ne l’affirmerai pas mais je pense que ….quand un animal est malade: il perd ses poils ( mon chien ) et, quand il va mieux ses poils repoussent. Quand on se sent mieux « on reprend du poil de la bete «
lucinda
30 mai 2013 @ 14 h 22 min
L’expression « reprendre du poil de la bête » semble, à première vue, relativement simple quand à son origine tant l’image d’une personne retrouvant sa bonne santé et sa bonne mine peut facilement être comparée à une sorte de vitalité animale. Et pourtant, encore une fois, il faut raisonner beaucoup plus finement et, surtout, remonter très loin dans le temps, pour trouver la véritable explication de cette locution, très exactement à l’époque de la Rome antique !
Nombreux sont ceux d’entre vous qui ont dû au moins une fois dans leur vie connaître les lendemains de fêtes difficiles, lorsque l’abus d’alcool, après vous avoir fait perdre vos esprits pendant toute une soirée, vous rappelle douloureusement la présence d’un cerveau dans votre crâne au petit matin. Pour guérir cette « gueule de bois » (l’expression vient de la texture un peu pâteuse de la langue au réveil), un vieux principe, qui guide souvent le genre humain, consiste à nous conseiller la consommation (raisonnable) d’un alcool pour « guérir le mal par le mal ». Cette pratique nous viens en fait d’une croyance remontant donc au romain (qui a dit, « ils sont fous ces romains »?) selon laquelle, lorsque vous étiez mordu par un chien, le meilleur moyen de vous soigner, de cautériser la plaie et (peut être !) d’éviter l’infection, voire la gangrène, était tout simplement de placer sur la blessure des poils de la bête coupable de la morsure. L’histoire ne dit pas si cela était valable avec tous les animaux. En tout cas, si c’est réellement efficace, il est plus facile de comprendre pourquoi les morsures de serpent, animal à la toison si rare, sont si dangereuses !
Sur ce, je vais aller promener mon poisson rouge, il n’a pas de poil pour me soigner mais pas de dent non plus pour me mordre. A bientôt
chundie
30 mai 2013 @ 14 h 46 min
Je te recopie un article du livre ci-dessous cité :
« Expression remarquable, qui de nos jours est comprise comme une marque de vitalité animales dans la santé reconquise, visible au lustre du poil et à la bonne mine du convalescent.
Ce n’est pas exactement son sens véritable. Cette façon de parler constitue l’héritage d’une ancienne croyance qui remonte aux Romains, selon laquelle il fallait poser sur la plaie un poil du chien qui vous avait mordu. Autrement dit, guérir le mal par le mal. On disait autrefois « aller au poil du chien » ou « retourner à la bête » : refaire ce qui nous a blessé ou provoqué le désagrément. Les Anglais, restés près de la tradition antique, disent « take a hair of the same dog that bit you » et l’appliquent volontiers au remède bien connu qui consiste à avaler un verre d’alcool le lendemain d’une cuite pour chasser la gueule de bois.
C’est dans ce sens que l’expression était également employeé chez nous, comme l’explique Furetière en bons termes : « On dit aussi à celui qui a mal à la tête le lendemain qu’il a fait la débauche, qu’il faut reprendre du poil de la bête, qu’il faut recommencer à boire ».
Voilà!